02 février: journée des consacrés

c'est aussi la fête de la présentation de Jésus au temple et la paroisse s'est retrouvée à Beauvois pour cette fête des lumières

C'est une cinquantaine de personnes, bougies à la main qui se sont retrouvées en l'église de Beauvois pour cette fête du 02 février. C'est ce jour la fête des chandelles ( la Chandeleur) et de tradition dans l'église catholique, on bénit des cierges. 

La messe de la Présentation de Jésus au Temple est précédée par la bénédiction des cierges et par la procession vers l’autel. Ce rite de lumière évoque la rencontre entre le vieillard Syméon et l’Enfant-Jésus : LUMIERE DES NATIONS.

Au moment où Joseph et Marie présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : " Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : Lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël".

La tradition de la bénédiction des cierges date d’environ 1000 ans. Les cierges bénits sont emportés dans les foyers pour le protéger. Aujourd’hui, on bénit les cierges pour rappeler que Jésus est la Lumière du monde. Un cierge bénit n’est pas un grigri ! On l’allume au moment de la prière, à la lecture de la Bible ou éventuellement auprès d’une personne en fin de vie.

Lors de cette Eucharistie le Père Félicien rappelle que comme la prophétesse Anne (84 ans) et le sage Syméon nous devons aller à la rencontre du Seigneur, le recevoir dans nos mains (lors de la communion), le respecter, l'adorer. 

Lorsque nous prenons l'hostie, montrons aux autres que Jésus est vivant en nous et rayonnons de sa joie. Comme Anne, parlons de Dieu à ceux qui n'ont pas d'espérance !

L'abbé Félicitien conclut son homélie en disant " Faisons nôtre la prière du cardinal John Henry Newmann (1801-1890)"

Conduis-moi, douce Lumière,
au milieu des ténèbres :
je t’en prie, conduis-moi.

La nuit est sombre, et je suis
loin de la maison :
je t’en prie, conduis-moi.

Veille sur mon chemin.
Je ne demande pas
à voir le but lointain :
un seul pas me suffit.

J’étais autre jadis,
et je ne priais pas
pour que tu me conduises.
J’aimais choisir et voir ma route.

Article publié par Dorothée QUENNESSON • Publié le Dimanche 05 février 2023 • 714 visites

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